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Fogo, île de feu

Détails
TERRE-NEUVE
Par Viktor Lavoie

PHOTOS LE JOURNAL STATION MONT-ROYAL ET FOGO INN


Des pêcheurs portugais au 16e siècle avaient baptisé l’endroit Fogo, « feu » en français, en raison des nombreux foyers entretenus sur les berges de l’île – et visibles des bateaux – par les Béothuks, le peuple résident de langue algonquine. Plus tard, en 1764, on lira Isle de fougue sur une carte géographique établie par les Français, l’une des premières nations européennes à s’adonner à la pêche migratoire sur les côtes de Terre-Neuve.

Aujourd’hui, l’île Fogo (Fogo Island) compte un peu moins de 2400 habitants disséminés entre 11 communities (villages) sur un territoire qui ne fait que 25 kilomètres sur 14, au large des côtes de Terre-Neuve. De souche anglaise ou irlandaise bien affirmée – notamment à Tilting Harbour où l’on parle un dialecte inchangé depuis des siècles – la population conserve un fort attachement à sa culture et à ses coutumes.

Une visite sur l’île Fogo témoigne d’une longue histoire intimement reliée à l’industrie de la pêche où, traditionnellement, toutes les familles se livraient à une pêche à la morue alors abondante ; une ressource, pendant des siècles, que l’ont cru inépuisable. Après un effondrement des captures dans les années 1980, puis l’imposition d’un moratoire en 1992, plusieurs ont abandonné le métier ou se sont tournés vers la pêche au crabe et à la crevette. Des petits quotas de pêche commerciaux seront néanmoins accordés à des résidents de l’île dont certains valorisent aujourd’hui la pêche à la ligne.

Chaque village a ses petites maisons de bois, modestes et colorées, de solides habitations de pêcheurs qui résistent aux vents impétueux des courants océaniques du Labrador, construites parfois sur des contorsions rocheuses façonnées par le temps et les mouvements géologiques. On y maintient les activités portuaires pour accueillir les bateaux et leur chargement et on y voit encore de ces cabanes rudimentaires pour l’évidage et le salage de la morue, et des vigneaux pour le séchage ; un savoir-faire qui rappelle des siècles de pêche ancestrale. En toile de fond, une mer sauvage; avec un peu de chance on y aperçoit une baleine, un phoque, voire un iceberg.

Une rose parmi les ronces
C’est au milieu de cette beauté farouche que se dresse une structure hôtelière d’une spectaculaire modernité, le Fogo Inn. L’auberge est érigée sur les berges rocheuses des eaux glacées de l’Atlantique nord sur une partie de l’île totalement dénuée d’arbres, dans le village de Jo Batt’s Arm.

Cet endroit unique a fait l’objet de nombreux articles élogieux dans les magazines de voyages et d’architecture, pour la qualité de l’hébergement et l’excellence de sa table, pour sa construction défiant toutes les conventions de l’architecture hôtelière, et pour l’heureux métissage contemporain et traditionnel de ses aménagements intérieurs. Peut-être aussi pour le luxe invraisemblable d’un tel établissement dans une région aussi isolée.

Mais on y souligne toujours le modèle hors de l’ordinaire de complicité entre les affaires et la solidarité sociale par la fondation Shorefast, un organisme de bienfaisance qui s’emploie à renforcer l’économie locale et préserver la culture de l’île Fogo. La fondation fonctionne comme une entreprise sociale, ce qui signifie qu’elle utilise les moyens d’affaires pour atteindre les objectifs sociaux. Entre autres, le développement d’une industrie de géotourisme avec la construction de l’auberge, l’établissement de lieux pour artistes en résidence disséminés sur l’île et ainsi encourager la pratique artistique contemporaine, et le développement d’un programme pour rechercher de nouvelles façons de soigner la santé des océans et de protéger les moyens de subsistance des personnes dont la culture est liée à la mer.

La maître-d’œuvre de tout ça est Zita Cob, une fougeuse cinquantenaire qui a fait fortune dans une entreprise de fibre optique en Californie, et qui a décidé de réinvestir dans la communauté de l’île qui l'a vue naître. Et qui a certainement hérité des ardeurs de ses ancêtres qui, il y a 300 ans s’installèrent sur cette terre de roches et de glace, là où les premiers bourgeons d'une végétation basse et rustique ne se pointent qu'à la fin de mai.

L’hôtel de 29 chambres et de quatre suites emploie autour de 80 personnes, des gens de la communauté pour la grande majorité, à l’accueil et à la gestion des opérations, au service de guide et de navette entre l’aéroport et l’hôtel, à l’entretien ménager, aux cuisines, au service aux tables et à la symphatique petite boulangerie attenante. Tout le mobilier est fabriqué par des ouvriers locaux dans des ateliers construits par la fondation Shorefast dans le village même. Même les magnifiques courtepointes colorées sont fabriquées par des artisanes de l’île, perpétuant ainsi une activité ancestrale.

Un tel endroit n’est pas ouvert à toutes les bourses et le prix d’une seule nuitée commence à 1675 $. Mais pour ceux qui peuvent se le permettre, voici une occasion de découvrir un coin du monde unique et un hôtel d’exception désigné dans le magazine Travel and Leisure Magazine comme étant l’un des « meilleurs au monde ».

Pour se rendre à Fogo Island en provenance de Montréal, il faut prendre un vol vers Gander (Terre-Neuve) avec correspondance à Halifax. Puis il faut compter une heure vingt minutes en auto (un service que peut fournir l’hôtel le cas échéant) jusqu’au traversier qui mène à l’île (durée 40 minutes). Pour se rendre à l’hôtel qui est à l’extrémité nord de l’île, il faut compter un second trajet en automobile d’environ 20 minutes.

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Une publication papier trimestrielle est distribuée à chaque porte de la Ville de Mont-Royal.

 

Éditeur : René Soudre
Assistante à l’édition : Marili Soudre-Lavoie
Rédacteur en chef : René Soudre
Collaborateurs : Julie Turgeon, Viktor Lavoie, Emmanuelle Beaubien, Carla Geib, Alexis Drapeau-Bordage, Hélène Côté, Laetitia Arnaud-Sicari
Photos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
Ventes : Marili Soudre-Lavoie, René Soudre

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