SOPHIE SÉGUIN SE PRÉSENTE COMME INDÉPENDANTE
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- ÉLECTIONS MUNICIPALES
- Publication : 26 septembre 2025
- Par Julie Turgeon
La conseillère municipale sortante du district 8 à Ville Mont-Royal, Sophie Séguin, sollicitera un deuxième mandat lors de l’élection municipale de novembre prochain, à titre de candidate indépendante.
« … la patate chaude dans le district 8 est le projet de redéveloppement de la synagogue Beth-El sur Lucerne », affirme Sophie Séguin. PHOTO STATION MONT-ROYAL ARCHIVES La conseillère sortante du district 8, Sophie Séguin, brigue un second mandat, à titre de candidate indépendante. PHOTO FOURNIE PAR SOPHIE SÉGUIN La consultante en actuariat, Sophie Séguin, a été élue dans l’équipe du maire actuel de Ville Mont-Royal, Peter Malouf, en 2021. Or, après quatre ans passés autour de la table du conseil de Mont-Royal, elle a constaté que « les partis politiques n’ont pas leur place en politique municipale ».
« Nombreuses sont les villes qui en n’ont pas », a indiqué Sophie Séguin sur sa page Facebook lors de l’annonce de sa candidature comme indépendante, le 19 septembre dernier. « Les élus de ces villes pilotent des projets selon, entre autres, leurs compétences et expertises. Tous les conseillers travaillent ensemble avec le maire ou la mairesse. C’est efficace et ça évite les chicanes partisanes non productives », a-t-elle ajouté.
La candidate du district 8, qui habite ce secteur depuis près de 20 ans, est d’avis « qu’il y a beaucoup d’enjeux » dans son district. Que ce soit la sécurité routière sur le chemin Lucerne ou encore la gestion des déchets sur l’avenue Plymouth, où se trouve notamment un immeuble à condos de quelque 300 unités.
Or, « c’est sûr que la patate chaude dans le district 8 est le projet de redéveloppement de la synagogue Beth-El sur Lucerne », a affirmé Sophie Séguin en entrevue avec Station Mont-Royal.
« Il y a eu beaucoup de mauvaises informations qui ont été véhiculées à propos de la densité de ce projet. Il y a un besoin de mieux renseigner les gens. Et moi je pense qu’il y a lieu de modifier des définitions dans notre plan d’urbanisme pour s’aligner avec ce qui est vraiment, par exemple, une haute ou une moyenne densité. »
« Les résidants méritent d’être respectés. On doit leur donner la bonne information, puis on doit les inclure dans une vraie consultation citoyenne », estime-t-elle.
